Synopsis : La guerre de Sécession s’est achevée. Trois anciens confédérés reviennent du chaos sur les terres dévastées d’un Sud exsangue. Leur chemin va croiser celui de deux jeunes filles : Dorothy qui a vécu le pillage de sa ferme comme une tornade et Alice qui semble s’être réfugiée de l’autre côté du miroir pour oublier. Elles sont toutes deux dans un monde qu’elles ne connaissent plus. Ces cinq âmes errantes vont chercher une raison d’accepter la réalité. Ensemble, ils tenteront de retrouver leur humanité au milieu des ruines laissées par cette guerre fratricide…
Critique : Voici une BD qui m’a laissé de marbre malgré un thème pourtant fort.
La guerre de Sécession et sa suite sont des sujets qui m’intéresse mais ici je n’ai pas su rentrer dans le récit.
Déjà, le dessin ne me plait pas, je le trouve trop abstrait sur les détails. C’est un défaut que l’on retrouve souvent dans les histoires sombres, parce qu’on raconte une histoire horrible les dessinateurs ont l’habitude de calquer leur dessin sur le thème et d’établir un dessin très sombre qui donne une idée d’imperfection. Personnellement, je trouve ça dommage, un dessin clair avec de belles couleurs marche aussi bien dans le plus noir des récits.
Au niveau de l’histoire, c’est décousu. Dès le départ il faut s’accrocher et si vous n’avez pas de connaissances sur le sujet ça doit être impossible de suivre correctement les différents protagonistes. Le problème majeur au niveau du récit c’est l’introduction du personnage d’Alice et de la symbolique de Lewis Carroll, ça embrouille tout. C’est vraiment dommage car l’horreur de cette après-guerre est bien décrit, mais le manque d’intérêt de l’histoire et les problèmes de compréhension empêchent qu’on ait de l’empathie pour ces personnages qui pourtant le méritent.
Comme c’est en deux tomes, je lirai quand même le second pour ne pas mourir idiot mais je ne l’attends pas avec impatience.
Ma note : 2/10.
la critique du pangolin 