Synopsis : Shinichi Asakura rêve de devenir mangaka professionnel. Mais en attendant son heure, il fait ses armes chez un auteur de renom, en tant qu’assistant. Malheureusement, cette situation est économiquement précaire et s’il veut pouvoir mettre du beurre dans ses épinards, il est contraint de cumuler un autre boulot : assassin.
Critique : Un premier tome très encourageant.
Pour le dessin on est dans la norme de ce qui se fait en seinen.
Le début de l’histoire est intéressant. Si le principe de prendre un personnage lambda et de le transformer en psychopathe tueur de mauvaises personnes ça reste du classique, ici l’auteur rajoute le monde du manga et plus particulièrement celui des assistants manga. Il est connu qu’être assistant d’un mangaka est un métier extrêmement dur, l’auteur est sans doute passé par cette étape et montre donc ce milieu avec exactitude.
On comprend vite que le personnage principal possède une double personnalité qui se développe quand il endosse son costume de mouton rouge. Malgré le fait qu’il commet des meurtres en tant que chasseur de prime, je l’ai vite trouvé sympathique et attachant.
On est face au syndrome « Death Note », c’est-à-dire est-ce que tuer des gens qui ont commis des crimes est acceptable? L’histoire dans le 1er tome ne s’attarde pas trop la-dessus mais ça sera sans doute plus approfondis dans les prochains tomes.
Les meurtres sont très violents, l’arme de prédilection d’Asakura étant un marteau.
Voilà un 1er tome encourageant qui mérite qu’on lise la suite.
Ma note : 7/10.
la critique du pangolin 