Synopsis : Etrange relique d’origine inconnue, le Masque confère à celui qui le porte des pouvoirs étonnants. Même la plus pathétique créature se transforme en une machine indestructible capable instantanément de tracer un sillage sanglant et de semer la dévastation sur son passage dans une vertigineuse surenchère. Mais la pente est glissante. On y est vite accro et plus on met le Masque, plus on y prend goût et le retour à la normale a vite tendance à devenir ennuyeux, voire à porter sur les nerfs… Sans oublier qu’avec de telles capacités de destruction, on a également la fâcheuse manie de se sentir tout-puissant tout en se créant sans cesse de nouveaux ennemis prêts à tout pour se l’approprier.
Critique : Si presque tout le monde connait le film avec l’excellent Jim Carrey quasiment personne, surtout chez nous, ne connait le comics qui a inspiré le film. C’est maintenant possible avec cette intégrale paru fin 2019 chez Délirium comics.
Alors quels sont les points commun entre le film et le comics : le masque, les noms des personnages, quelques scènes et c’est tout.
Le comics est beaucoup plus violent et empreint d’humour noir. Il est donc réservé à un public averti qui aime ce style mais si vous êtes comme moi et que c’est votre truc vous devez lire ce comics.
L’auteur travaille sur le principe d’identité, le masque augmente au paroxysme la partie cachée du personnage ce qui engrange des situations folles qui finissent en général très mal.
Au niveau du dessin c’est très coloré, bien dessiné et typique des années 90 avec des vignettes qui donne une impression de mouvement.
La fin m’a un peu déçue, j’ai trouvé qu’elle était un peu trop facile. Après c’est un comics indépendant qui n’a pas eu de suite ce qui explique peut-être cette fin un peu spécial.
En résumé, un comics qui possède de nombreuses qualités mais destiné à un public bien précis.
Ma note : 7/10.
la critique du pangolin 