Film : Tu ne tueras point (film de Mel Gibson sorti en novembre 2016)

Synopsis : Quand la Seconde Guerre mondiale a éclaté, Desmond, un jeune américain, s’est retrouvé confronté à un dilemme : comme n’importe lequel de ses compatriotes, il voulait servir son pays, mais la violence était incompatible avec ses croyances et ses principes moraux. Il s’opposait ne serait-ce qu’à tenir une arme et refusait d’autant plus de tuer.

Il s’engagea tout de même dans l’infanterie comme médecin. Son refus d’infléchir ses convictions lui valut d’être rudement mené par ses camarades et sa hiérarchie, mais c’est armé de sa seule foi qu’il est entré dans l’enfer de la guerre pour en devenir l’un des plus grands héros. Lors de la bataille d’Okinawa sur l’imprenable falaise de Maeda, il a réussi à sauver des dizaines de vies seul sous le feu de l’ennemi, ramenant en sureté, du champ de bataille, un à un les soldats blessés.

Critique : Je viens de finir le visionnage de ce film et il m’a mis une claque.
C’est le genre de biopic où on connait déjà l’histoire avant de le regarder, toute la réussite dépend alors des choix de réalisation. Et ici, bravo à Mel Gibson qui prouve une nouvelle fois qu’il peut être un grand réalisateur.
Point de vue scénaristique ce sont des bons choix. On commence avec un peu de l’enfance de Doss, pas trop car ce n’est pas cela qui nous intéresse, juste ce qu’il faut pour comprendre ce qui l’a amené à ce refus de porter les armes.
On suit avec son arrivée dans l’armée. On installe ce climat de haine entre Doss, ses camarades et ses supérieurs. C’est un passage important car pour en faire un héros il faut d’abord qu’il passe pour un lâche. Le choix scénaristique pour ce passage c’est de jouer sur les clichés avec notamment une parodie de Full Metal jacket. Je trouve que c’est bien vu ça permet d’apporter un peu de légèreté dans un passage qui aurait pu être lourd. Après c’est la bataille et les actes de bravoures de Doss. Et là aussi superbe réalisation. On retrouve le style Mel Gibson avec des scènes très violentes avec des passages qui sont dans le réalisme pur et d’autres qui sont irréel mais totalement badass. Et pour la fin du film, une bonne idée aussi. Au lieu de continuer avec du cinéma, on stoppe tout et on passe des images d’archives et des interviews.
Pas de bon film sans bon acteurs. Andrew Garfield est excellent dans le rôle de Desmond Doss. Vince Vaughn joue le rôle du sergent Howell un personnage super caricatural ce que sait très bien jouer Vaughn. J’ai bien aimé Luke Bracey aussi, un acteur que je ne connais absolument pas. Mel Gibson se permet le luxe en plus d’avoir Hugo Weaving en personnage secondaire.
Les seules petites ombres au tableau c’est les démons de Mel Gibson. On a une religion omniprésente, Doss étant très catholique on ne peut pas lui en vouloir et une façon de traiter les japonais qui est limite.
Pour moi ce film est un chef d’oeuvre qui mérite sa place à côté d’un film comme le soldat Ryan. Personnellement je le passerai même au-dessus.
Ma note : 9.5/10.

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