
Critique : Marsupilami est une série que je lis depuis toujours, j’ai donc lu de très bons tomes (« Le pollen du Monte Urticando » par exemple) mais aussi des tomes exécrables (« Le défilé du jaguar » par exemple). C’est la particularité de cette série, elle a un niveau qui peut changer du tout au tout d’un album à l’autre. C’est notamment dû aux changements d’auteurs depuis la création de la série en 1987, mais pas uniquement car les 15 derniers albums sont du même duo et pourtant la qualité de ceux-ci est quand même variable. Les deux derniers tomes étaient d’ailleurs très mauvais. Malgré cela je continue à suivre les sorties car j’adore vraiment cet animal fantastique créé par Franquin. Pour ce tome 33, on retrouve Hector qui réalise son rêve le plus cher : devenir un marsupilami. On est sur un tome de qualité moyenne. C’est mieux que les deux derniers mais on reste très loin du niveau des histoires inventées par Yann (T3 à T9). C’est assez drôle mais l’histoire manque de fond. Avec un enfant transformé en marsupilami il y avait moyen d’aller beaucoup plus loin. Comme toujours Colman fait des références à l’actualité, ce qui est toujours plaisant sur le coup mais qui sera sans doute incompréhensible pour les lecteurs qui découvriront ces histoires dans dix ans. En résumé, un tome moyen qui n’est à acquérir que si vous êtes collectionneur, pour les autres il vaut mieux économiser le prix d’achat et tenter de l’avoir à prêter.
Ma note : 6/10.