
Critique : C’est avec une grande émotion que l’on découvre le dernier Tuniques bleues écrit et dessiné par le duo Cauvin/Lambil, émotion d’autant plus grande que Raoul Cauvin nous a quitté récemment. Rétrospectivement, c’est l’auteur le plus important dans ma jeunesse et c’est en grande partie grâce à ses séries que je suis devenu accro à la bande dessinée. C’est donc avec beaucoup de tristesse que j’ai appris son décès, même s’il avait eu la délicatesse d’annoncer sa fin proche à ses lecteurs. Bref, voyons que vaut le dernier tome de ce duo iconique.
Donc le pitch : en revenant de mission Blutch apprend qu’on a donné Arabesque, le choc passé il se met en quête de retrouver son fidèle ami à quatre pattes.
Comme je l’avais noté dans la critique de l’horrible T65 ( https://lacritiquedupangolin.com/…/bd-les-tuniques…/ ) les dernières années des tuniques bleues ont été dures, quand on arrive aussi loin dans une série il est assez logique que le niveau baisse. Mais ce dernier tome est pas mal du tout et offre une histoire agréable à lire. La quête de Blutch est à rebondissement et nous envoie partout sur le front. Il y a quelques clins d’oeil disséminé dans cet album. J’aime beaucoup le côté réconciliation entre ces deux amis qui sonne aussi comme un adieu. Bien sûr, ils vont se taquiner mais Chesterfield va aider Blutch et c’est même lui qui va trouver la solution pour retrouver Arabesque ce que Blutch soulignera.
C’est donc un bel adieu et un bon hommage au génialissime Cauvin.
Ma note : 7/10.