Film : L’appel de la forêt (sorti en salle le 19 février 2020)

Critique : C’est l’un des premiers films qui fut impacté par le Covid lors de sa sortie en salle, quand on voit que presque 2 ans après rien n’a changé pour la culture, et le cinéma en particulier, on est en droit de se poser des questions. Enfin bref, j’ai découvert ce film hier à la télé et je n’avais pas d’attente particulière. Le rendu et le script me paraissait pas mal donc je m’attendais à un bon film mais sans plus. Finalement j’ai été agréablement surpris.
Avant d’attaquer la critique, je tiens à signaler que je n’ai pas lu ce grand classique de la littérature et que donc j’analyserai ce film en tant que pur oeuvre cinématographique et non en tant qu’adaptation.
Le pitch : on suit Buck un chien favorisé de Californie qui est kidnappé et vendu dans le Yukon pour servir de chien de traîneau lors de la grosse ruée vers l’or des années 1890.
La première chose qui va frapper les spectateurs c’est les images de synthèses (motion capture je suppose) qui servent à animer Buck et les autres chiens. Je trouve que cette formule donne toujours un rendu assez limite qui jure avec le côté réaliste de l’oeuvre. Cela saute vite aux yeux et c’est assez dérangeant, d’autant plus que c’est, pour moi, le seul gros défaut du film mais comme ça marque l’esprit dès la première minute on a du mal à passer au-dessus. A côté de cela, tout ce qui touche au visuel est génial. Le cadre est splendide, ces grandes étendues sont magnifiques et ça donne envie de les découvrir en vrai. Même pour quelqu’un comme moi qui déteste voyager. Les costumes et le reste des décors sont aussi de très bonnes factures et donnent un vrai bon rendu à ce film.
L’histoire m’a vraiment plu avec cette quête de soi (celle de Buck mais aussi celle de Thornton) qui suit un schéma narratif simple mais terriblement efficace. Comme dis plus tôt, je ne sais pas si c’est une bonne adaptation, mais on sent clairement que la base est un ouvrage d’exception écrit par un des grands noms de la littérature : Jack London. Le film est court pour ce genre d’ouvrage (1h30) mais cela offre un film plein. On n’a pas de temps mort, l’histoire est palpitante de bout en bout. La grande force du récit et de la réalisation, c’est l’émotion qui se dégage de ce film. Du premier incident (+ ou – après 10min) jusqu’à la fin, on est submergé par l’émotion. Et là où c’est vraiment fort c’est qu’on a un chien en motion capture ce qui donne un caractère moins réaliste qu’un vrai chien (forcément) et donc altère le côté émotionnel.
Belle performance au niveau acting où on retiendra surtout le jeu très juste d’Harrison Ford et d’Omar Sy.
Un film qui m’a vraiment séduit et que je vous conseille, personnellement je compte le revoir, en streaming ou en DVD, pour mieux en profiter sans les putain de pubs de RTL.
Ma note : 9/10.

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