
Critique : Voici un jeu qui ne paie pas de mine mais qui s’avère très intéressant dans le contexte du jeu vidéo actuel.
Il s’agit d’un jeu de plateforme qui est moderne dans son approche mais qui reprend les grosses filouteries du style que l’on retrouve dans les jeux des années 90.
Le jeu est composé d’une vingtaine de niveaux divisés en 3 mondes ainsi que des niveaux bonus à débloquer et un mode chrono. Pour reprendre des grands classiques, ce jeu ressemble à un Mario mais avec une vitesse et un style d’action qui se rapproche plus d’un Sonic dans lequel on a inséré des bons coup de putes digne d’un jeu Infogrames.
Ça fait plaisir de retrouver un tel jeu car il faut bien reconnaître que les bons jeux de plateforme ont totalement disparus de l’ère moderne alors que ça devait être le style le plus commun dans les années 90.
Niveau graphisme, pour un jeu Switch, c’est plus que correct. C’est joli avec des couleurs chatoyantes et je n’ai remarqué aucun bug.
Niveau histoire, c’est bidon. En gros, trois marsupilamis découvrent un sarcophage. Par curiosité, ils l’ouvrent et libèrent un fantôme qui maudit la jungle Palombienne. Ils vont donc partir à la poursuite de ce fantôme pour rétablir l’équilibre. C’est du gros classique et comme ni le masque ni les marsupilamis ne parlent c’est vraiment simpliste. D’ailleurs, il n’y a que deux vrais cinématiques, au début et à la fin. Pour moi ce n’est pas vraiment un défaut car ce n’est pas très important dans un jeu de plateforme. En plus, en tant que vieux de 30 ans, j’ai eu l’habitude de jouer sur des jeux qui n’avaient aucune histoire et où on était souvent lancé dans le jeu sans même une ligne de dialogue.
Niveau jouabilité et gameplay c’est satisfaisant. On comprend vite le principe et, à chaque nouvel élément de gameplay, on a une petite explication. Le seul défaut à ce niveau là c’est l’emplacement des boutons. Il n’y a pas beaucoup de boutons utilisés mais ils ont quand même réussi à mettre un bouton sur une gâchette arrière. Apparemment c’est un syndrome de la Switch car ce n’est pas la première fois que je remarque ce problème. C’est gênant mais comme les premiers niveaux sont faciles on a le temps de s’y habituer.
Niveau difficulté, justement, c’est un jeu qui est pensé pour plaire à un maximum de joueur. On a trois difficultés possibles comme dans la plupart des jeux mais ici le choix influence vraiment. Le niveau débutant est vraiment très simple et conviendra aux plus jeunes, le niveau « expert » est coriace mais reste jouable pour les gros joueurs.
La difficulté est croissante mais surprenante. Les premiers niveaux sont très faciles et on gagne très vite des vies supplémentaires. En avançant dans les niveaux, on remarque quelques pièges mais rien de bien difficile. Et au moment où on pense que ce jeu est trop simple et que l’on va le finir en 1 heure arrive le premier final stage. D’un coup, le jeu change car ce premier gros niveau est dur, surtout après la facilité des premiers niveaux. Il va falloir s’accrocher pour le passer et on comprend mieux pourquoi le jeu vous octroie aussi facilement des vies. A partir de ce niveau, le jeu sera de plus en plus dur et offrira une vraie expérience aux gamers. Le jeu utilise les check points et je ne sais pas si il y a aussi des « continue » car je n’ai pas eu de Game Over.
Je trouve que c’est vraiment un bon jeu pour jouer en famille car il peut réunir facilement l’ancienne et la nouvelle génération avec un univers connu et une difficulté modifiable. Je le recommande pour ceux qui veulent redécouvrir eux-même ou faire découvrir à leurs enfants les jeux de plateformes.
Ma note : 7.5/10.