Critique : En tant que basketteur et enfant des années 90, forcément, je suis un grand fan de Space Jam et j’attendais, comme beaucoup, le deuxième opus. Je n’ai pas su aller le voir en salle a cause du covid et, au vue des très mauvaises critiques, j’ai eu peur de le visionner. J’ai enfin tenté le coup et je suis satisfait car même si ce n’est clairement pas un grand film il mérite plus que cette avalanche d’avis ultra négatifs.
Donc le pitch : Lebron James se rend chez Warner pour un contrat pub en compagnie de son fils. La discussion se passe mal et James insulte l’IA qui avait proposé l’idée, celui-ci décide alors de kidnapper Lebron et son fils. Le seul moyen pour que James retrouve la liberté c’est de monter une équipe de basket et de battre celle de l’IA lors d’un match très particulier.
Avec ce scénario, on retrouve plus ou moins la même idée que dans le premier film mais avec une version 2.0 (plus moderne et plus technique). C’est forcément relativement simple comme histoire mais on ne doit pas attendre beaucoup plus de ce genre de film. L’aspect basket multimédia va sans doute déranger les puristes et les fans du premier film mais ça doit convenir plus au public jeune. C’est un choix commercial que je peux comprendre et que j’accepte car c’est plutôt bien fait. Le méchant est d’ailleurs plutôt convaincant, il est intelligent et machiavélique c’est ce qu’on veut d’un méchant.
Le point faible, surtout par rapport à la version avec Jordan, c’est le côté « Toonesque » qui est en-dessous et passe même parfois au second plan. Pour le premier film, on était dans l’esprit Looney Tunes durant tout le film, que ce soit l’intrigue, le déroulement ou le dénouement tout étaient farfelus et c’est ça qui fait que c’est un film culte maintenant. Ici, on est sur un film qui se veut plus « sérieux » avec une histoire père/fils qui prend le dessus sur la comédie. C’est du classique et du archi-vu c’est donc pénible de retrouver cela dans un film qui se veut drôle et plein d’énergie. Je pense que c’est pour mettre Lebron James en avant, c’est vraiment une idée qui sent le pâté ce sont les Looney Tunes qui doivent être les stars. C’est d’autant plus stupide quand on voit le jeu d’acteur de James qui est vraiment très mauvais, pourtant il est connu pour ses talents d’acteur sur le terrain. Heureusement qu’il est tooné durant une partie du film et au milieu des toons durant une bonne partie du film.
Un point négatif que j’ai beaucoup lu dans les critiques c’est le côté nombrilisme de la Warner qui passe une partie de son film à montrer ces autres grosses franchises ou à faire des clins d’oeil à des films cultes. Moi ça ne me dérange pas car c’est bien incorporé dans le récit et même si ça fait clairement fan service personnellement j’ai trouvé ça drôle.
Dans l’ensemble, j’ai quand même passé un bon moment. Il y a des défauts et il ne vaut pas le premier film qui est devenu culte (malgré que lui aussi possédait des défauts il faut l’avouer) mais ça reste un bon divertissement pour une soirée en famille.
Ma note : 6.5/10.
la critique du pangolin 