Critique : J’adore le Japon, ils sont capables d’inventer des histoires avec tout et n’importe quoi. Parfois c’est génial et parfois c’est tellement bizarre que la lecture est indigeste mais c’est ça qui fait le charme. Avec « Rooster fighter » on a une histoire bien WTF mais j’ai trouvé ça génial, une belle pépite.
Donc le pitch : dans un Japon envahit par les Kijûs (humain transformé en monstre géant) le seul espoir est un être vengeur très particulier : un coq.
J’ai adoré ce premier tome qui dans un esprit bien décalé reprend totalement les codes du shonen. Le coq utilise des attaques stylées un peu dans le genre de celle de Saint Seiya. Ce sont à chaque fois des chapitres courts ce qui favorise la lecture surtout pour les plus jeunes. C’est typiquement le genre d’ouvrage qui attire et qui peut être aimer à la fois par les adultes et les enfants.
On a vraiment une histoire fun et super agréable à lire. Ce que j’ai bien aimé c’est qu’on rentre directement dans le vif du sujet, pas de long préambule dans ce premier tome qui aurait pu être ennuyeux. A la place, on aura sans doute des petites infos sur le passé au fur et à mesure du récit. Notamment l’explication de pourquoi et comment ce coq est devenu si puissant. Toutes proportions gardées cette nouvelle série me fait penser à « One punch man ».
Les dessins sont beaux avec une belle lumière et des décors pas trop chargés ce qui rend le tout très lisible.
Une nouvelle série que je vous conseille vivement.
Ma note : 8.5/10.
la critique du pangolin 