Critique : Un film parfait à regarder en famille lors des prochaines vacances scolaire qui approchent.
Voici le pitch : Ce film met en scène un groupe d’animaux dit « moches et méchants » habitués à bousculer le monde par leurs méfaits. Ceux-ci vont devoir modifier leur comportement pour basculer dans le camp des gentils si ils veulent retrouver la liberté.
C’est un bon Dreamworks comme on aime. Une histoire qui tient la route, un visuel plus que correct, beaucoup d’humour et un message de fond intéressant.
Le scénario est cool. Sans être très innovant, il est vraiment bien conçu et les rebondissements en continu rythment parfaitement l’ensemble. Dans la technique de narration, on se rapproche de celle d’un « Ocean’s eleven », pour prendre un exemple connu.
C’est très drôle, il y a vraiment pas mal de gags qui sont bien pensés.
Derrière l’humour se cache aussi une histoire très psychologique. On est à la fois sur la problématique du « délit de sale gueule » et de l’acceptation de soi. De nature, ces bad guys sont considérés comme méchants à cause de leur apparence, ils décident de jouer à fond cette carte et de correspondre à ce que les gens pensent d’eux malgré une nature profonde qui s’avère être gentil. C’est la même thématique que l’on retrouve avec Nick dans « Zootopie » mais, ici, c’est vraiment l’élément central alors que dans « Zootopie » c’est un point parmi d’autres pour ce film riche et génial.
On peut rajouter à cela un visuel de très bonne facture. On a donc un film qui est sans fausse note et où on a finalement peu de choses à dire ce qui est plutôt un signe positif en général.
Je sais que c’est une adaptation d’un roman graphique mais ne connaissant pas l’œuvre originale je ne peux pas juger cet aspect.
Je vous le conseille vivement.
Ma note : 8/10.
la critique du pangolin 