
Critique : Comme chaque année à la même période, un nouveau Lucky Luke débarque. Les derniers tomes oscillent entre le très bon et le juste passable, alors que vaut le cru 2022 ?
On est sur un tome plutôt moyen qui développe, certes, de bonnes idées mais qui n’arrive jamais a emballer le lecteur.
La bonne idée c’est de mettre un thème d’actualité dans le monde western de Lucky Luke. En l’occurrence, le véganisme et la protection des animaux. C’est bien utilisé et l’histoire montre à la fois le côté positif de cette pratique mais aussi le côté négatif avec sa radicalisation.
Après, l’histoire n’est pas très folichonne, ça reste très linéaire et ça ne dégage pas beaucoup de vie. Cela reste agréable à lire mais il manque quelque chose. Le côté humoristique n’est pas assez poussé, cela manque de gags et de jeux de mots ou en d’autres termes il manque le côté « Goscinéen » à ce Lucky Luke.
A noter un événement choc, attention petit spoil, Lucky Luke blesse volontairement quelqu’un. Si je ne me trompe pas, ce n’était plus arrivé depuis l’album « Phil Defer » c’est-à-dire le 8ème tome paru en 1956.
En résumé, un album un peu faiblard qui viendra compléter la collection des fans comme moi mais qui n’aura pas beaucoup d’impact auprès du grand public.
Ma note : 6.5/10.