Manga : Reine d’Egypte (7 tomes actuellement)

Synopsis : C’est le début d’une nouvelle ère dans l’Égypte des Pharaons : le mariage de la jeune Hatchepsout et de son demi-frère Séthi fait de ce dernier l’héritier légitime du trône, sous le nom de Thoutmôsis II. Représentants des dieux sur terre, ils resplendissent sous leurs parures, et forment à première vue un couple parfait. Mais sous ses airs d’épouse idéale, Hatchepsout cache une colère profonde… Elle ne veut pas être simple reine, mais plutôt devenir pharaon elle-même, comme son guerrier de père ! Enfant, elle n’a cessé d’humilier Séthi au combat à l’épée, et elle est imbattable au tir à l’arc. Pourquoi ne serait-elle pas digne d’accéder au rang suprême, juste parce qu’elle est née femme ?
Pour Hatchepsout, c’est le début d’un combat pour s’affranchir des conventions ancestrales d’une des plus grandes civilisations du monde !

Critique : Un très bon manga historique.
Ce manga retrace donc l’histoire de la reine Hatchepsout, la première femme pharaon de l’incroyable histoire de l’Egypte antique. C’est clairement un personnage très intéressant et qui méritait que son histoire soit adaptée dans un manga de qualité. Ce personnage n’est pas forcément connu du grand public, au contraire de Cléopâtre qui pourtant est nettement moins intéressante. On est face à la première féministe de l’histoire, en quelque sorte, d’où l’intérêt d’en apprendre plus sur elle.
On est face à un manga de haute qualité.
Le récit est vraiment agréable à suivre même si il est parfois un peu long au niveau du texte.
L’historique est respecté. Après comme tout récit ancien, les historiens ont des divergences sur certains points et l’auteur de l’adaptation doit bien choisir un courant pour établir son histoire.
Les personnages sont forcément attirants et intéressants puisqu’on est face à des personnes qui ont vécues et qui possédaient de fortes personnalités.
Le dessin est très beau, c’est vraiment de l’excellent travail. On retrouve parfois des petits codes du shojo dans ce manga destiné à un public adulte (seinen).
Si vous aimez l’histoire je vous conseille ce manga qui a de nombreuses qualités.
Ma note : 8.5/10.

Manga : Neun (3 tomes actuellement – terminé au Japon en 6 tomes)

Synopsis : Ils étaient les élus, ils sont maintenant les proies.
Allemagne, 1940. Pour assurer la pérennité du Troisième Reich, treize enfants ont secrètement hérité de l’ADN d’Hitler. Neun est le neuvième d’entre eux. Mais lorsque le projet est subitement abandonné, il ne peut compter que sur Théo, un soldat allemand qu’il a pour tuteur, pour espérer survivre…

Critique : Un manga très spécial mais assez intéressant.
Au niveau de l’histoire, on suit des enfants qui ont reçu l’ADN d’Hitler et qui sont maintenant pourchassés par les nazis à la suite d’un changement du plan de départ.
Avec ses trois premiers tomes, il y a deux aspects très intéressant qui s’en dégage. Le 1er c’est le côté thriller, c’est palpitant de suivre Neun dans sa fuite des Nazis. C’est vraiment très bien fait et prenant. Le 2éme c’est la personnalité des enfants qui ont reçu l’ADN d’Hitler. Pour l’instant, on a rencontré 4 enfants qui sont totalement différents. Chacun développe sa propre personnalité à partir du même ADN et c’est ça la vrai clef du récit actuellement.
L’histoire n’est pas forcément simple à suivre car en plus de l’aspect thriller il y a un côté fantastique avec une idée de « pouvoirs magiques ».
Si l’histoire est relativement complexe les mangas se lisent facilement, il y a très peu de textes pour un manga adulte (seinen).
Pour moi, c’est au niveau dessin que le bât blesse, ce n’est pas vraiment beau surtout au niveau des personnages adultes masculins. C’est bizarre car les enfants et les personnages féminins sont nets et plutôt bien fait. Les personnages masculins sont sombres avec des traits appuyés et ils ont une très grande ressemblance. C’est dommage car avec un meilleur dessin ce manga aurait vraiment été spécial.
Ma note : 7.5/10.

Jeu : Wangdo (+ 8ans – 30 min – 2 à 4 joueurs)

But du jeu : Il y a bien longtemps, avant l’ère de l’homme, il y avait quatre clans d’ours qui aidaient le roi à régner sur l’Asie du nord-est. Le temps est venu pour le roi de décider qui sera l’héritier du trône. Les clans envoient leurs princes dans le monde pour acquérir toutes les compétences nécessaires pour devenir le prochain roi. Ils voyagent de ville en ville et construisent des statues d’ours sacrés ; ils héritent en retour de connaissances sur la religion, l’éducation, l’armée et le commerce. Le nouveau voyage est sur le point de commencer. Quel ours accédera au trône ?

Critique : C’est un jeu de chez Matagot, une bonne maison d’édition qui fait de très bons jeux avec du beau matériel mais qui a tendance à sous-estimer l’âge des joueurs. Pour le matériel, une nouvelle fois, c’est très beau. Les petits ours sont bien sympathiques et solides et les illustrations sont magnifiques. En plus, la boîte de rangement est très bien conçu ce qui est toujours un plus. Et pour une fois ils n’ont pas triché sur l’âge conseillé, 8ans me semble un âge tout à fait abordable pour ce jeu.
Les règles et le mécanisme de jeu sont simples. Le but est de remplir sa fiche en 1er en plaçant des autel ours selon deux critères bien précis. C’est un jeu tactique relativement simple ou le hasard ne rentre pas trop en ligne de compte.
Ce jeu est vraiment sympa même si il ne se dégage pas du lot.
Ma note : 7/10.

Film : La ballade de Buster Scruggs (sorti en novembre 2018 sur Netflix)

Synopsis : La ballade de Buster Scruggs est un western d’anthologie en six volets mettant en scène les légendes du Far West. Chaque chapitre est consacré à une histoire différente de l’Ouest américain.

Critique : Ce film est souvent repris dans la liste des meilleurs films originaux de Netflix et même si je n’ai pas encore vu beaucoup de films Netflix il est clair que c’est une belle réussite.
Ce film est signé par les frères Cohen. Il n’y a pas longtemps j’avais descendu « Avé César » un autre film des frères Cohen, je suis donc content d’avoir regarder celui-ci qui est cette fois digne de leur talent.
C’est un Western qui présente plusieurs tableaux qui n’ont aucun lien entre eux. C’est très original comme approche et surtout cela fonctionne. En réalisant des courtes histoires sans lien, les frères Cohen peuvent optimiser leur talent en créant des atmosphères différentes.
Personnellement, j’ai préféré les deux premières histoires où l’action est plus présente et qui sont surtout plus drôles.
L’univers riche des westerns est bien représenté avec notamment les duels, les caravanes ou encore les diligences.
Les histoires sont très bien réalisées, à part le troisième tableau j’ai toujours était surpris par la finalité de l’épisode. La réalisation est magnifique. C’est visuellement très beau, surtout l’épisode avec le chercheur d’or. Les décors sont aussi sublimes.
Je n’ai rien à redire non plus sur les acteurs qui affichent un très bon niveau que ce soit les acteurs principaux ou secondaires.
C’est vraiment un très bon film que je conseille même à ceux qui n’aiment pas le style western.
Ma note : 8.5/10

Documentaire : Devenir (sorti en mai 2020 sur Netflix)

Synopsis : Avec enthousiasme et intégrité, Michelle Obama nous ouvre les coulisses de la tournée historique de son livre inspirant.

Critique : J’ai beaucoup aimé ce documentaire. Pour moi, il complète une partie de ce qui m’a manqué après la lecture du livre « Devenir ». En effet, j’étais un peu resté sur ma faim en ce qui concerne « l’après » vie de Première dame des États-Unis. Ici, on peut en découvrir un peu plus. Encore une fois, on suit Mme Obama dans sa tournée promotionnelle. Il n’est pas question de politique, de Barack ni quoi que ce soit dans ce genre. Bien sûr, il y a quelques retours en arrières mais ils sont là pour illustrer le livre uniquement.
Un autre bon point involontaire (covid-19), c’est que ce documentaire est en version originale sous-titrée. Pour moi, ça apporte vraiment un plus dans la « puissance » du message transmis.
Je ne suis pas du tout une grande fan de politique, loin de là, mais je recommande vraiment à tous de découvrir le travail de cette grande dame.
Attention cependant, pour moi, il est préférable d’avoir lu le livre pour bien comprendre et pouvoir faire le lien avec le documentaire.

Ma note : 9/10

Livre : La Malédiction des Dragensblöt – tome 1 Le château (sorti en mars 2020).

Synopsis : Perdu dans un brouillard londonien, Samuel Andersen échoue devant les grilles d’un mystérieux manoir. Très vite, il comprend que ce n’est pas un lieu ordinaire : le feu de cheminée ne s’éteint jamais, le portail s’éloigne dès qu’on tente de s’en approcher… et dans un immense couloir sont alignées quarante-six étranges portes, toutes fermées à clef.
Plus bizarre encore, le manoir est occupé par les ancêtres de Samuel. Pire, ces spectres sont privés de repos à cause d’une malédiction jetée sur leur famille, les Dragensblöt.

Trouver la porte, briser la malédiction.

Critique : Une nouvelle série pour Anne Robillard, moi qui suis déjà totalement fan notamment des « Chevaliers d’Emeraude » et de « A.N.G.E .», je ne pouvais que me précipiter.
J’avoue que le début m’a un peu laissé sur ma faim. Je le trouvais presque trop « facile », et en même temps, j’ai eu du mal à le lâcher. Une fois l’histoire lancée, on a envie d’en savoir plus. Qui sont ces spectres ? Qui a-t-il derrière ces portes ?. C’est ça qui m’a fait avancer, l’envie d’en savoir plus. Ces aventures sont palpitantes et la manière dont le héros essaye de se dépasser est intéressante. La psychologie du personnage joue un rôle très important. Les spectres aussi sont très importants et hyper bien développés. Chacun à sa personnalité propre, sa vie, ses humeurs, ses rancœurs, ses envies,…
Par contre, le temps mis pour planter le décor me semble un peu long. Puis, certaines scènes sont redondantes. Sans spoiler, Samuel (un être humain, donc) qui débarque chez des spectres, dès le deuxième, voir troisième, repas on a bien compris qu’il va devoir se nourrir au minimum trois fois par jour. Et pourtant, à chaque fois, on a droit à la scène où il se déplace d’un endroit à l’autre, voit son repas, s’installe, le mange, boit un verre (de vin ou de bière la plupart du temps) et il finit tout (félicitations !). Bref, ce n’est pas grand-chose mais c’est un peu agaçant. Sauf si vous devez prévoir votre liste de course alors, là, les idées de menus ne manquent pas.
Malgré ce point, j’attends la suite avec impatience. Que va-t-il bien pouvoir découvrir par la suite ?

Ma note : 8/10

Manga : Magical dance (série en 2 tomes)

Synopsis : Rin est une jeune fille qui adore la danse et souhaite participer au Dream Stage. Pour l’aider, elle peut compter sur la Fée Clochette et ses cartes magiques pour appeler Mickey et tous ses amis à la rescousse ! Alors, prêts à danser à l’aide de la magie Disney ?

Critique : Un petit manga qui est destiné à un public très précis.
Le principe est simple l’héroïne doit absolument s’améliorer en danse afin de séduire Kaï le meilleur danseur de la troupe. A chaque fois qu’elle tombe sur un obstacle elle fait appel à un personnage de Disney qui va l’aider.
Dans l’ensemble c’est sympa, mais on est vraiment dans l’histoire très simple où il n’y a aucune surprise. Ce manga est clairement destiné à un public restreint : les filles qui ont entre 8 et 12 ans.
Au niveau du dessin, c’est joli. On est, forcément, dans le dessin typique du shojo. Les personnages de Disney sont très bien faits.
Ma note : 6/10.

BD : Mausart T1

Synopsis : Mausart vit à l’intérieur du piano appartenant au musicien officiel de la cour, un loup nommé Salieri. Profitant de l’absence de ce dernier, Mausart joue de ce piano et la joyeuse mélodie arrive aux oreilles du couple royal. Le roi demande à Salieri de rejouer ce même air à l’occasion de l’anniversaire de la reine. Pour sauver les apparences, Salieri va devoir contraindre Mausart à jouer à sa place sans se faire remarquer.

Critique : Cette BD est clairement une arnaque en rapport qualité/prix.
Quand on commence l’histoire ce qui saute aux yeux c’est la qualité du dessin, ils sont sublimes c’est clairement du haut niveau sur ce point là. Le problème c’est qu’après avoir lu l’album on a l’impression que ce magnifique dessin a surtout pour fonction d’attirer le public tout en cachant la pauvreté de l’histoire et le petit « coup de pute » final.
Pour l’histoire c’est une version adaptée de l’histoire entre Mozart et Salieri. C’est certes sympathique mais c’est surtout très pauvre. Pas de présentation des personnages et de développement de leur personnalité. L’histoire est linéaire, il n’y aucun coup de théâtre et pas le moindre rebondissement. Tout est attendu et vous enchainez les pages très vite pour arriver vers la page 34 … où tout s’arrête. Et c’est là que personnellement je trouve ça scandaleux, on ne peut pas vendre une BD au prix de 14.95€ si votre histoire ne compte que 34 pages. Il y a bien 14 pages de croquis mais franchement on s’en fout, il n’y a pas d’intérêt. Quand après avoir lu un tome passionnant de 42 pages il y a 2 pages de croquis c’est super cool mais quand vous venez de finir une histoire sans grand intérêt de 34 pages il n’y aucun plaisir à découvrir ces 14 pages de croquis.
Je ne peux pas être satisfait d’une BD adulte que j’ai fini en 10 minutes (en prenant le temps de bien regarder les dessins) alors qu’elle a coûté 14.95€.
Bizarrement cette BD qui devait être un One-shot a eu un deuxième tome mais ne comptait pas sur moi pour le lire 😉 .
Ma note : 1.5/10.

Série : You (2 saisons actuellement sur Netflix)

Synopsis : Joe, le gérant d’une librairie new-yorkaise, devient obsédé par Beck, une jeune aspirante écrivaine qui partage sa passion pour les livres et pour la poésie. Persuadé qu’ils sont faits l’un pour l’autre, il va alors se servir des réseaux sociaux pour nourrir son obsession, savoir en permanence où elle se trouve et ce qu’elle fait, et tenter de faire tomber tous les obstacles qui pourraient se dresser en travers du chemin de leur possible romance. Quitte à commettre des actes totalement fous…

Critique : J’ai adoré cette série, pour moi le mot qui la décrie le mieux c’est: brillante.
Forcément une série sur un psychopathe qui vit dans le milieu du livre ça avait tout pour me plaire mais le résultat a été au-dessus de mes attentes.
Le scénario est super bien écrit. C’est un des points que j’ai aimé dans cette série. On est toujours surpris. La saison 2 est même encore plus surprenante que la première alors que la base est la-même, et ça c’est très fort. Dans ce genre de série, il y a toujours un moment où tu te dis que « non ça ne marche pas » ou que c’est trop tiré par les cheveux mais ici je n’ai pas trouvé ce genre de problème. Tout est fou mais en analysant c’est cohérent.
La mise en scène est très importante aussi, le fait d’être constamment dans sa tête nous permet de mieux comprendre l’histoire et d’être plongé dans le récit de cet anti-héros. C’est difficile d’aller plus loin dans l’analyse de l’histoire sans spoiler mais vraiment on est au top.
Autre très gros point fort : les personnages. Je vais revenir sur le personnage de Joe après, mais tous les personnages sont développés. Il y a vraiment un travail énorme qui est réalisé autour de ça et qui est capital car ça nous permet de bien placer le personnage principal autour des autres. Le personnage de Joe c’est une mine d’or. Clairement, c’est un fou dangereux et en même temps le personnage le plus sympathique et le plus gentil de la série. C’est cette ambigüité qui en fait un personnage exceptionnel. On retrouve ça aussi avec le personnage de Dexter mais ici c’est beaucoup plus intéressant. Intelligemment son passé nous est dévoilé par petites touches, et les révélations à son sujet augmente l’empathie envers ce personnage. On peut s’y identifier malgré son côté psychopathe car son fond est bon, ce sont ses actions qui sont extrêmes. Encore un aspect de sa personnalité que j’ai beaucoup apprécié c’est qu’il commet des erreurs dans la réalisation de ses plans, ça donne une tension constante au récit. Tous ces caractéristiques en font un personnage tout simplement humain.
Avoir des bons personnages c’est bien mais il faut de bons acteurs pour les jouer et là aussi : Bingo. Penn Badgley est excellent, il donne toutes ces lettres de noblesse à ce personnage haut en couleur. Pour moi c’était déjà et de loin le meilleur acteur de la série Gossip Girl (et le meilleur personnage) et là il confirme le bien que je pensais de lui. Les autres acteurs sont très bons aussi. La psychologie est le point central de cette série et il était donc important d’en avoir de bons.
En attendant la suite en 2021, je pense que je vais tester le roman pour voir si la base était déjà extraordinaire où si c’est l’adaptation qui en a fait une série d’exception.
Ma note : 9.5/10.

Film : Seuls (sorti en février 2017)

Synopsis : Leïla, 16 ans, se réveille en retard comme tous les matins. Sauf qu’aujourd’hui, il n’y a personne pour la presser. Où sont ses parents? Elle prend son vélo et traverse son quartier, vide. Tout le monde a disparu. Se pensant l’unique survivante d’une catastrophe inexpliquée, elle finit par croiser quatre autres jeunes: Dodji, Yvan, Camille et Terry. Ensemble, ils vont tenter de comprendre ce qui est arrivé, apprendre à survivre dans leur monde devenu hostile… Mais sont-ils vraiment seuls?

Critique : Par expérience je m’attends toujours au pire quand je regarde une adaptation d’une BD mais ici le résultat ne m’a pas déplu.
Du point de vue d’adaptation, il faut reconnaitre qu’il ne reste pas grand chose de la BD. L’idée de base est gardée mais elle a été modifiée pour que le scénario puisse tenir en 1h30. Les personnages ne ressemblent pas forcément à ceux de la BD mais les principaux sont bien présents et ils ont gardé leur traits de caractère. Donc il y a beaucoup de changement mais ça reste cohérent avec le concept de base de la BD « Seuls ».
Pour le film en lui-même, le résultat n’est certes pas extraordinaire mais on a une histoire cohérente (ce qui n’est pas le cas pour l’ensemble de la série Seuls) qui permet de passer un bon moment. C’est un film qui est destiné à un public adolescent. On est face à un thriller angoissant qui grâce à une mise en scène correcte fonctionne plutôt bien. Il y a quand même des scènes qui font tâches, dans le style pur ado débile, et ça c’est vraiment dommage. Dans les gros ratés, il y a aussi le personnage de Saul qui est pitoyable alors qu’il est d’une grosse importance dans les BD. Le jeu d’acteur est correct aussi, on ne peut rien reprocher à ces jeunes acteurs.
La fin, elle, me déplait énormément. On est sur une fin dite « à suivre » alors que le réalisateur n’était pas du tout sûr de faire une suite. J’ai vraiment horreur de ça, on ne peut pas finir sur un cliffhanger si on n’est pas sûr de faire une suite. C’est le genre d’erreur qui peut vous faire regretter d’avoir regarder un film. J’ai fait quelques recherches et le film n’ayant pas bien marché il n’y aura pas de suite, il y a donc trois minutes de trop à ce film.
En résumé, un film moyen mais qui mérite quand même mieux que l’avis général. C’est un film pour passer le temps qui malgré des défauts est bien meilleur que de nombreuses adaptations de BD franco-belge.
Ma note : 5,5/10